Glossaire
A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
AIMANTS PERMANENTSAu sein de la grande famille des terres rares, quatre éléments présentent des propriétés magnétiques remarquables : le néodyme (Nd), le praséodyme (Pr), le dysprosium (Dy) et le terbium (Tb). Ils portent à eux seuls 90% de la valorisation du marché de ces ETR, soit environ 1,7 milliards US$ par an en 2019. Ces TR "magnétiques" sont utilisées sous forme d’alliages pour la production d’aimants permanents de haute performance, en particulier pour la technologie d’aimants néodyme-fer-bore (Nd-Fe-B). Les principaux moteurs de cette demande, progressant de près de 10 % par an, sont l’essor des véhicules électriques, de l'éolien off-shore, ainsi que celui de l’électronique et de la robotique, utilisant de grandes quantités d’aimants permanents. En termes de volumes, la plus forte augmentation de la demande est attendue dans le secteur des véhicules électrifiés, passant de 9 % à 25 % du total en 2030 soit 50 000 t d’aimants Nd-Fe-B. L’électronique occuperait la deuxième place, avec 20 % du total, suivi du secteur éolien, avec une part qui pourrait atteindre 10 à 15 % en 2030, contre 9 % en 2019. Voir aussi document : "De la mine à la production des aimants permanents Nd-Fe-B" |
|
CARBONATITESLes carbonatites sont des roches magmatiques très particulières et relativement rares. Les affleurements de carbonatites sont au nombre d'une centaine dans le monde. .... Lire la suite (PlanetTerre - ENS Lyon)
|
Lithothèque - ENS Lyon |
FLOTTATIONLa flottation permet de séparer les solides entre eux, en mettant à profit les différences existant entre leurs propriétés superficielles dans une solution aqueuse et en présence d’air. Les particules solides sont mises en suspension par agitation dans de l’eau après qu’un broyage a libéré de la gangue l’espèce minérale valorisable. Ce mélange solide-eau (ou pulpe) est conditionné avec un réactif chimique appelé collecteur, dont le rôle est de rendre hydrophobe la surface du minéral à flotter, afin de lui conférer une affinité plus grande pour la phase gazeuse que pour la phase liquide. La pulpe ainsi conditionnée est introduite dans des réacteurs munis d’agitateurs aérés ou d’injecteurs d’air générant des bulles d’air et les dispersant. Les particules rendues hydrophobes se fixent à la surface des bulles qui constituent un vecteur de transport grâce à leur mouvement ascensionnel vers la surface libre de la pulpe. On obtient ainsi une mousse surnageante chargée en solides, appelée écume. La taille des bulles (et en cela l’aire interfaciale liquide-air) et la durée de vie de la mousse sont modulées par l’addition d’un moussant. Le liquide entraîné est drainé par gravité à l’intérieur même de la mousse, laquelle est recueillie par débordement. Le collecteur est un agent tensioactif, molécule organique (ex : thiols, acides gras, amines). Les moussants sont aussi des tensioactifs, organiques (ex : alcools, polyéthers |
Cliquer sur l'image pour l'agrandir |
LIXIVIATIONDissolution chimique de certains constituants d'un matériau, utilisée pour extraire d'un minerai, les métaux, les minéraux de valeur. Elle peut se faire sur le minerai extrait ou in situ. (Dict. Larousse) Dans le secteur minier, la lixiviation est une opération qui consiste en une mise en solution sélective des minéraux valorisables contenus dans un minerai à l’aide d’un solvant bien approprié. Elle est utilisée pour récupérer des métaux de valeur tels que l'argent, l'or ou le cuivre La lixiviation in situ, par exemple, vise à dissoudre les métaux directement dans le gisement. Elle est relativement aisée à mettre en œuvre, du moment que le gisement en question est suffisamment perméable pour permettre une bonne circulation de la solution lixiviante. D'autres techniques existent aussi telles que la lixiviation en cuves ou en colonnes ou encore la lixiviation en tas. Cette dernière peut faciliter l'extraction à partir de minerais faiblement concentrés. Une fois la pulpe obtenue après lixiviation, différentes techniques de séparation solide-liquide peuvent être effectuées telles que la décantation, la filtration et la centrifugation. Cette étape permet de séparer le résidu inerte de la solution de lixiviation. |
|
MIGMATITESLe Dictionnaire de Géologie (A. Foucault et J.F. Raoult) en donne la définition suivante (légèrement modifiée) : « Du grec μιγμα (migma) = mélange. Ensemble qui, à l'échelle de l'affleurement et non du petit échantillon isolé, est un mélange de roches de type granite et de gneiss ou micaschiste. […] Leur genèse est liée à une fusion partielle (= anatexie) de roche type gneiss ou micaschistes, roches typiques de la croûte continentale. Lire la suite (PlanetTerre - Ens Lyon) |
Lithothèque - ENS Lyon
|
MUDSTONEterme anglais utilisé en pétrologie sédimentaire ayant deux significations : il est utilisé en français dans la classification de Dunham : il désigne une texture composé de boue calcaire lithifiée avec moins de 10 % d'éléments non-jointifs et au moins 90 % de matrice micritique ; plus largement, le terme désigne une texture fine de roche sédimentaire composée à l'origine d'argile ou de boue (mudrock). La granulométrie est si petite qu'elle ne peut être distinguée sans microscope optique. |
rockidentifier.com |
PLACERSGîte sédimentaire détritique, le plus souvent alluvionnaire. Les placers se présentent souvent sous forme d'une accumulation de sédiments plus ou moins consolidés située à l'air libre ou sous l'eau. Ils sont le résultat d'un long processus géologique cyclique, qui aboutit à la concentration des métaux lourds et dans lequel l'évacuation des éléments légers ou mobiles est assurée par les cours d'eau (placers résiduels), le vent (placers éoliens) ou la mer (placers de plages). Les minerais récupérables dans ces placers, sous forme de grains discrets, sont des métaux lourds natifs (or, platine), des minéraux lourds et peu altérables (cassitérite, magnétite, monazite), des pierres précieuses (diamant, gemmes). Les placers de plage sont les seuls gisements connus de rutile, ilménite, zircons, monazite. (Dict. Larousse) |
© 1999 - Encyclopedia Britannica |