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glossaire

Mise à jour le 13/06/2007
Par Josée Broussaud
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  Aquifère

  Roche, formation géologique qui contient de l'eau en partie mobilisable par gravité.
Anthropique Du à l'intervention de l'homme.
Arable Qui peut être labouré.
Argile dont les cristaux excèdent parfois 2 μm et possédant des propriétés très particulières notamment en ce qui concerne la fixation et l'échange d'ions, soit une roche (roches sédimentaires ou résiduelles à grain très fin contenant au moins 50 % de minéraux argileux).
Bassin hydrographique Désigne un grand ensemble de bassins versants.
Bassin versant  Ensemble des terrains où l’eau circule pour rejoindre le cours d’eau. Il est délimité par des lignes de partage des eaux (ou ligne de crête) qui sont des frontières naturelles dessinées par le relief.
Bandes enherbées Dans le cadre de la réforme de la PAC, les exploitants agricoles installeront des bandes enherbées le long des cours d'eau (entre 5 et 10 m de large), et jusqu'à un plafond de 3% de leur surface agricole. Destinées à éviter, lorsque les véhicules pulvérisateurs tournent le long des cours d'eau, de pulvériser directement dans l'eau.
Cible Récepteur physique ou environnemental : êtres vivants exposés (homme, faune,flore, eau, bâtiments, ...) aux effets d'un danger, direct ou indirect, ou soumis à un risque.
Code BSS Il s'agit d'une codification issue de la Banque du Sous-Sol (BSS) du Bureau de la Recherche Géologique et Minière (BRGM). C'est un identifiant national qui permet d'identifier chaque point d'eau d'origine souterraine.
Code de bonnes pratiques agricoles Au sens du décret, code qui concerne tous les aspects de la maîtrise de la fertilisation azotée. Dans ce code sont précisées les bonnes pratiques d'épandage et de stockage des fertilisants ainsi que celles relatives à la gestion des terres et de l'irrigation. Les fertilisants y sont définis comme toute substance contenant un ou des composés azotés épandus sur les sols afin d'améliorer la croissance de la végétation, y compris les effluents d'élevage, les résidus d'élevage piscicoles et les boues d'épuration.
Coefficient d'emmagasinnement

Le coefficient d'emmagasinnement S est défini comme le rapport du volume d'eau libérée (ou emmagasinée) par unité de surface sur la différence de charge hydraulique.Dans les nappes libres, le coefficient d'emmagasinnement est égal à la porosité efficace (eau gravitaire) : il est compris entre 0,2 et 0,01. Dans les nappes captives, il est beaucoup plus petit  : 0,001 à 0,0001.

Concentration maximale admissible
 (CMA)
Concentration maximale autorisée pour un polluant dans un milieu (air, eau, sol), dans un aliment ou dans une boisson.
Courbes isopiézes Points correspondant à un même niveau piézométrique.
Dose Quantité de substance absorbée par un organisme.
Dose journalière admissible (DJA) Quantité de substance chimique que peut ingérer un homme ou un animal, par jour, au cours de leur vie, sans aucun risque appréciable pour leur santé. Valeurs établies pour les additifs alimentaires et les résidus de pesticides dont la présence dans les aliments répond à des besoins techniques ou qui sont nécessaires pour la protection des plantes.
Dose journalière tolérable (DJT) Estimation de la quantité d'une substance présente dans les aliments ou l'eau de boisson, exprimée en fonction du poids corporel (mg/kg ou μg/kg de poids corporel), qui peut être intégrée journalièrement pendant toute la vie sans risque appréciable pour la santé. Expression préférable du point de vue de l'OMS, car s'agissant d'une dose permise plutôt qu'acceptable
Eau brute

 

Eau n'ayant subi aucun traitement : les analyses qualitatives sont faites sur les eaux brutes. Elle doit satisfaire à un certain nombre d'exigences pour être utilisée pour fabriquer de l'eau destinée à la consommation humaine. Les eaux du robinet ne sont jamais brutes, les sociétés de distribution traitent les eaux brutes (par dilution, procédés chimiques, biologiques...)
Écoulement Les pluies efficaces sont à l’origine des écoulements superficiels et souterrains :
  • l’écoulement superficiel est collecté directement par le réseau hydrographique. Il se produit dans les heures ou jours qui suivent la pluie.
  • l’écoulement souterrain des nappes. Par comparaison avec l'écoulement superficiel, l'écoulement souterrain peut être lent, différé et de longue durée (quelques heures à plusieurs milliers d’années).
Etat patrimonial Il exprime le degré de dégradation d'une eau du aux activités socio-économiques sans faire référence à un usage quelconque (ex : eau potable, abreuvage etc...).
Evapotranspiration  L’émission de la vapeur d’eau ou "évapotranspiration" (exprimée en mm), résulte de deux phénomènes :  
  - l’évaporation, qui est un phénomène purement physique,
  - et la transpiration des plantes.
La recharge des nappes phréatiques par les précipitations tombant en période d’activité du couvert végétal peut être limitée. En effet, la majorité de l’eau est évapotranspirée par la végétation.
Faciès Ensemble des caractères lithologiques et paléontologiques d'une roche sédimentaire.
Forage Un forage est un ouvrage profond, tube (en PVC spécial) de diamètre de 0,10 à 0,16 m et de profondeur de 40 à 80 m qui permet de capter les eaux souterraines.
Friche Espace laissé à l'abandon, temporairement ou définitivement, à la suite de l'arrêt d'une activité agricole, portuaire, industrielle, de service, de stockage, de transport etc. 
Gradient hydraulique C'est le quotient de la différence de charge hydraulique entre 2 points d'un aquifère (sur une même ligne de courant), par la distance les séparant sur cette ligne de courant. C'est - concrètement - la différence de niveau d'eau dans 2 puits occupant la même nappe est qui est à l'origine du déplacement des masses d'eau.
Hémoglobine Molécule située dans les globules rouges fixant le dioxygène. Elle leur donne leur couleur rouge. 
Hydrogéologue L'hydrogéologue est le spécialiste de la prospection et de l'évaluation des ressources en eaux souterraines. Il étudie les projets d'exploitation et de gestion de ces nappes souterraines. Il intervient dans le cadre de la procédure de détermination des périmètres de protection des captages et il réalise le tracé des différents périmètres en fonction de la nature des sols et des menaces présentes sur le site et alentours.
Infiltration (recharge) L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau pénètre dans les sols et alimente les nappes.
Impact Effet d'une action, d'un aménagement, d'une exploitation de matière première, ..., sur un milieu naturel, des organismes, un écosystème, des paysages.
Indice de qualité Indice, basé sur des bio-marqueurs, des bio-essais, des indicateurs biocénotiques et écologiques, permettant de déterminer l'état des systèmes aquatiques. Des grilles d'interprétation particulières s'appliquent à ces indices. Les indices de qualité biologique les plus couramment utilisés en France sont actuellement : Indice biotique de Verneaux et Tuffery, Indice de Qualité Biologique Global, Indice Biologique Global Normalisé (Norme AFNOR T90-350).
Log géologique Les logs géologiques  sont constitués d'une description géologique (lithologie, formation, stratigraphie).
Méthémoglobine  Pigment issu de l'hémoglobine et contenant du fer trivalent, incapable de fixer le dioxygène.
Nappe, nappe libre ou phréatique, nappe captive Une nappe souterraine est une masse d'eau contenue dans les interstices ou fissures du sous-sol. On distingue deux types de nappes :
  - libres (ou phréatiques)
  - et captives, ces dernières étant piégées sous des formations géologiques imperméables.
Le niveau des nappes peut varier en fonction des infiltrations et des prélèvements d'eau
Nitrates  Substance chimique, principal aliment azoté des plantes, ils entrent dans la composition des engrais.
Objectif de qualité Recherche d'un résultat avec un niveau de qualité que souhaite atteindre ou conserver un décideur pour l'usage d'un milieu, eau superficielle, eau souterraine, sol, air... 
Oligoélément Élément  nécessaire en très petites quantités (traces) à la croissance ou à la vie des êtres vivants (ex : fer, iode, manganèse, etc...)
Pesticides Ensemble des molécules destinées à contrôler les parasites des cultures. Les termes de produits phytosanitaires et produits de protection des plantes (PPP) sont synonymes.
Pièzomètre Dispositif servant à mesurer une hauteur piézométrique en un point donné de l'aquifère, qui indique la pression en ce point ; il permet l'observation ou l'enregistrement d'un niveau d'eau libre (niveau piézomètrique) ou d'une pression.
Piézomètrique (surface) L'ensembe des niveaux mesurés en différents points, à une période de l'année, détermine la surface piézométrique (ou toit) de la nappe.
Pluie efficaces ou Précipitations Les pluies (ou précipitations) efficaces, exprimées en mm, sont égales à la différence entre les précipitations totales et l’évapotranspiration. Les précipitations efficaces peuvent être calculées directement à partir des paramètres climatiques et de la réserve utile du sol (RU). L’eau des précipitations efficaces est répartie, au niveau du sol, en deux fractions : l’écoulement superficiel et l’infiltration.
Point d'eau

Un point d’eau est un accès naturel (source) ou artificiel (forage, drain, puits…) aux eaux souterraines. Chaque point d’eau est doté d’un code national. Il s’agit du code du dossier du point d'eau au sein de la Banque du Sous-Sol (BSS). Il est localisé par ses coordonnées géographiques.

Polluants Produit, substance ou composé chimique responsable d'une pollution. On distingue les :
  • polluants primaires, rejetés directement dans le milieu naturel, 
  • polluants secondaires provenant de réactions sur les premiers, ou entre eux.
Pollution Introduction, directe ou indirecte, par l'activité humaine, de substances, préparations, de chaleur ou de bruit dans l'environnement, susceptibles de contribuer ou de causer :
  - un danger pour la santé de l'homme,
  - des détériorations aux ressources biologiques, aux écosystèmes ou aux biens matériels,
  - une entrave à un usage légitime de l'environnement.
On distingue : les pollutions accidentelles, chroniques, locales et les plus courantes, les pollutions diffuses liées à l’entraînement des produits, dans l’air, les eaux et les sols.
Porosité Ensemble des volumes de vides occupés par des fluides à l'intérieur d'un corps ou d'un milieu solide. Elle s'exprime par le rapport du volume des vides occupés par des fluides au volume total du solide.
Précipitations Les précipitations (pluie ou neige) sont mesurées à la surface de la terre en millimètres. 
Perméabilité et  imperméabilité  Mesure de l’aptitude d’une roche à se laisser traverser par l’eau (la perméabilité s'exprime en volume d'eau par unité de temps et par unité de surface, mais aussi usuellement par unité de vitesse). Le coefficient de perméabilité représente le volume d'eau gravitaire traversant une unité de section perpendiculaire à l'écoulement en une seconde sous l'effet d'une unité de gradient hydraulique. Il s'exprime en m/s.
Pièges à nitrates Ce sont des cultures à végétation rapide que l'on réincorpore au sol. Elles se nourrissent et réorganisent donc les reliquats azotés solubles de la dernière culture qui sont donc protégés du lessivage. Elles sont  encore appelées engrais verts.
Piézomètre   Dispositif servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donné d’un système aquifère, qui indique la pression en ce point, en permettant l’observation ou l’enregistrement d’un niveau d’eau libre ou d’une pression (G. Castany, J. Margat (1977) Dictionnaire français d’hydrogéologie).
Qualitomètre Station de mesure de la qualité des eaux souterraines (point d'eau ou ensemble de points d'eau où l'on effectue des mesures ou des prélèvements en vue d'analyses physico-chimiques, bactériologiques…, pour déterminer la qualité de l'eau qui en est issue).
Réserve utile du sol (RU) La réserve utile (RU) correspond à l’eau présente dans le sol qui est utilisable par la plante. Elle est exprimée en millimètres.
Ruissellement Partie des précipitations atmosphériques (pluie, neige) qui s'écoule à la surface du sol et des versants.
Sdage.  Créé par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, le Sdage fixe pour chaque bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau dans l’intérêt général et dans le respect des principes de la loi sur l’eau. Il est élaboré par le comité de bassin. Le Sdage actuel a été adopté en 1996 et va être révisé pour intégrer les nouvelles obligations définies par la directive européenne sur l’eau.
Surface agricole utile (SAU) Par surface agricole utile, on entend la superficie d'une exploitation qui est affectée à la production végétale. La SAU est composée de :
  • terres arables (grande culture, cultures maraîchères, prairies artificielles...),
  • surfaces toujours en herbe (prairies permanentes, alpages),
  • cultures pérennes (vignes, vergers...) 
Transmissivité

Ce paramètre permet d'évaluer le débit que peut capter un forage. Il représente le débit d'eau qui s'écoule par unité de largeur de l'aquifère, sous l'effet du gradient hydraulique, incluent l'épaisseur de l'aquifère.

T  (m²/s)  =  K (m/s)  x  h (m) avec

T = transmissivité

K = coefficient de perméabilité

h = épaisseur de l'aquifère

Usages de l'eau Il a été retenu usages de l'eau pour son évaluation qualitative : production d'eau potable (AEP et industries alimentaires, industrie (hors agro-alimentaire), énergie (pompe à chaleur, climatisation...), irrigation, abreuvage. 
Valeur seuil Valeur limite au-delà de laquelle un phénomène physique, chimique ou biologique peut provoquer un effet donné.
Vecteur de pollution Milieu, organisme, support physique minéral ou organique, liquide ou solide ou gazeux, susceptible de transmettre un élément polluant ou infectieux vers une cible à partir d'une source de pollution, par des processus de transport identifiés.
Vulnérabilité Vulnérabilité des eaux souterraines : ensemble des caractéristiques d'un aquifère qui détermine la plus ou moins grande facilité d'accès à ce réservoir et de propagation dans celui-ci d'une substance considérée comme indésirable.
Zones vulnérables Elles ont été définies par la directive européenne "Nitrates" comme zones vulnérables à la pollution diffuse par les nitrates d'origine agricole. Elles correspondent aux territoires où la teneur en nitrates des eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, est supérieure à 50mg/L et aux  territoires où les eaux ont des teneurs en nitrates comprises entre 40 et 50mg/L et qui montrent une évolution à la hausse.