Rapport Thouzeau sur la crépidule du 24/09/02
Mise à jour le 05/06/2007
Par laforge
Identifier les mécanismes de sa prolifération et caractériser ses effets sur le milieu pour envisager sa gestion.
UMR 6539 CNRS – Programme LITEAU-crépidule, rapport final - 24/09/02
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UMR CNRS 6539
Laboratoire des sciences de l’Environnement MARin
Institut Universitaire Européen de la Mer
Place Nicolas Copernic
Technopôle Brest-Iroise
29280 Plouzané
PROGRAMME LITEAU
Titre du projet : La crépidule : identifier les mécanismes de sa prolifération et caractériser
ses effets sur le milieu pour envisager sa gestion.
Rapport Final – Contrat 002431406 DEL
(coordinateur : G. Thouzeau)
années 1999-2002
I- Rappel des objectifs
En 1999, le risque écologique encouru par les écosystèmes côtiers soumis à la prolifération de la
crépidule, Crepidula fornicata, a été pleinement reconnu par la communauté scientifique nationale et
internationale. Au niveau national, le Programme National Environnement Côtier (PNEC) et le
programme national LITEAU ont tous deux identifié des actions thématiques prioritaires sur la
dynamique de prolifération de la crépidule et les interactions crépidule/bivalves exploités. Les actions
du LEMAR (UMR 6539 CNRS) sur cette thématique s’inscrivent dans deux projets : (1) « La
crépidule : identifier les mécanismes de sa prolifération et caractériser ses effets sur le milieu pour
envisager sa gestion. » (LITEAU), et (2) « Recrutement, milieu physique et interactions d'espèces en
environnement côtier : cas des mollusques » (PNEC ART2). Depuis 1999, les actions engagées sur la
compréhension des mécanismes de prolifération de la crépidule regroupent, dans ces deux projets
fédérateurs, 4 partenaires principaux (IFREMER Brest, Université de Bordeaux I, CREMA
L’Houmeau et IUEM), avec 4 zones ateliers réparties le long de la façade Manche-Atlantique : baie de
Saint-Brieuc, rade de Brest, bassin de Marennes-Oléron et bassin d’Arcachon. In fine, l’objectif est de
fournir aux pouvoirs publics les connaissances utiles à l’identification et à la gestion des
dysfonctionnements induits par cette espèce. Pour chacune des zones, les interactions avec des espèces
exploitées commercialement (stocks naturels ou aquaculture) sont ciblées, au regard des implications
socio-économiques associées au risque écologique. En rade de Brest, l’accent est mis sur l’interaction
des cycles biologiques de la crépidule et de la coquille Saint-Jacques.
Les objectifs poursuivis en rade de Brest s’articulent en 4 points, dans le cadre de LITEAU :
1- Dynamique de colonisation de la crépidule en rade de Brest : acquisition des paramètres de
dynamique de population (caractéristiques du cycle reproducteur, déterminisme du
recrutement, dispersion, croissance, sensibilité aux efflorescences toxiques...) ;
2- Impact de cette prolifération sur l’évolution de la nature sédimentaire des zones colonisées et
l’enrichissement en matière organique (par le biais de l’activité alimentaire et de la production
de biodépôts) ;
3- Modifications engendrées sur les peuplements benthiques dans leur globalité (sites ateliers). La
strate à crépidules, au sens biosédimentaire et écologique, verra sa définition affinée et sa
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UMR CNRS 6539
Laboratoire des sciences de l’Environnement MARin
Institut Universitaire Européen de la Mer
Place Nicolas Copernic
Technopôle Brest-Iroise
29280 Plouzané
PROGRAMME LITEAU
Titre du projet : La crépidule : identifier les mécanismes de sa prolifération et caractériser
ses effets sur le milieu pour envisager sa gestion.
Rapport Final – Contrat 002431406 DEL
(coordinateur : G. Thouzeau)
années 1999-2002
I- Rappel des objectifs
En 1999, le risque écologique encouru par les écosystèmes côtiers soumis à la prolifération de la
crépidule, Crepidula fornicata, a été pleinement reconnu par la communauté scientifique nationale et
internationale. Au niveau national, le Programme National Environnement Côtier (PNEC) et le
programme national LITEAU ont tous deux identifié des actions thématiques prioritaires sur la
dynamique de prolifération de la crépidule et les interactions crépidule/bivalves exploités. Les actions
du LEMAR (UMR 6539 CNRS) sur cette thématique s’inscrivent dans deux projets : (1) « La
crépidule : identifier les mécanismes de sa prolifération et caractériser ses effets sur le milieu pour
envisager sa gestion. » (LITEAU), et (2) « Recrutement, milieu physique et interactions d'espèces en
environnement côtier : cas des mollusques » (PNEC ART2). Depuis 1999, les actions engagées sur la
compréhension des mécanismes de prolifération de la crépidule regroupent, dans ces deux projets
fédérateurs, 4 partenaires principaux (IFREMER Brest, Université de Bordeaux I, CREMA
L’Houmeau et IUEM), avec 4 zones ateliers réparties le long de la façade Manche-Atlantique : baie de
Saint-Brieuc, rade de Brest, bassin de Marennes-Oléron et bassin d’Arcachon. In fine, l’objectif est de
fournir aux pouvoirs publics les connaissances utiles à l’identification et à la gestion des
dysfonctionnements induits par cette espèce. Pour chacune des zones, les interactions avec des espèces
exploitées commercialement (stocks naturels ou aquaculture) sont ciblées, au regard des implications
socio-économiques associées au risque écologique. En rade de Brest, l’accent est mis sur l’interaction
des cycles biologiques de la crépidule et de la coquille Saint-Jacques.
Les objectifs poursuivis en rade de Brest s’articulent en 4 points, dans le cadre de LITEAU :
1- Dynamique de colonisation de la crépidule en rade de Brest : acquisition des paramètres de
dynamique de population (caractéristiques du cycle reproducteur, déterminisme du
recrutement, dispersion, croissance, sensibilité aux efflorescences toxiques...) ;
2- Impact de cette prolifération sur l’évolution de la nature sédimentaire des zones colonisées et
l’enrichissement en matière organique (par le biais de l’activité alimentaire et de la production
de biodépôts) ;
3- Modifications engendrées sur les peuplements benthiques dans leur globalité (sites ateliers). La
strate à crépidules, au sens biosédimentaire et écologique, verra sa définition affinée et sa