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Séisme en Italie : 250 morts, les recherches se poursuivent

Selon la protection civile italienne, 365 blessés ont été hospitalisés. Parmi eux, de nombreux enfants et des touristes étrangers (dont au moins un Espagnol et cinq Roumains).

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

Publié le 24 août 2016 à 05h09, modifié le 25 août 2016 à 19h52

Temps de Lecture 3 min.

Un fort séisme de magnitude 6,2 a secoué le centre de la péninsule italienne mercredi 24 août vers 3 h 30. La secousse a été ressentie jusqu’à Rome, a rapporté l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (United States Geological Survey, USGS). L’épicentre du tremblement de terre se trouve à 10 kilomètres au sud-est de Nursie, une ville de la région de l’Ombrie, à environ 150 kilomètres au nord-est de la capitale, a précisé l’USGS.

  • Un bilan d’au moins 250 morts

Le séisme a partiellement détruit au moins trois villages, Pescara del Tronto, Amatrice et Accumoli, dans une région montagneuse au nord-est de Rome. Jeudi, la protection civile a communiqué en fin d’après-midi le dernier bilan de cette catastrophe : 250 morts et 365 blessés hospitalisés. Parmi eux, de nombreux enfants et des touristes étrangers (dont au moins un Espagnol et cinq Roumains).

Le tremblement de terre a fait 195 morts dans la région du Latium, dont 184 dans la ville d’Amatrice, et 46 dans celle des Marches. A Pescara del Tronto, dans les Marches, dix personnes au moins sont mortes dans l’effondrement de leur maison. La protection civile a précisé que 270 personnes avaient été hospitalisées. Elle n’a en revanche toujours pas donné d’indication sur les disparus, en raison du nombre de touristes de passage, mais son chef, Fabrizio Curcio, interrogé mercredi soir sur la RAI, a cité l’exemple d’un hôtel à Amatrice où une trentaine de personnes étaient logées.

  • Des villages entiers détruits par les secousses

Les premières images des villages les plus touchés révèlent l’ampleur des destructions. Des immeubles ne sont plus que ruines. Des secouristes fouillent les décombres, parfois à mains nues, dans l’espoir d’y retrouver des survivants. Des habitants hagards se regroupent dans les rues ou sur les places de leur village partiellement détruit en quelques secondes. Pescara del Tronto, petit village de quelques centaines d’habitants, semble rayé de la carte.

« Ici c’est une tragédie, nous avons des morts et des bâtiments détruits », a déclaré Stefano Petrucci, maire du village d’Accumoli. Nicola Alemanno, maire de la ville touristique de Norcia, a assuré qu’il n’y avait aucun mort dans sa commune. « Les structures antisismiques de la ville ont tenu. Le patrimoine historique et des bâtiments ont été endommagés, mais nous n’avons pas de blessés graves », a-t-il dit.

  • Les secours s'organisent

Près de 5 000 personnes se sont déployées pour porter secours aux victimes du séisme : 880 pompiers, près de 400 militaires, des bénévoles de la Croix-Rouge et des associations locales, des experts techniques et scientifiques, plus de 70 équipes canines, ainsi que des opérateurs de gaz, téléphone ou électricité. Les secouristes ont travaillé sans relâche toute la nuit dans l’inquiétude et le froid, avec des températures chutant sous les dix degrés dans cette région montagneuse.

« Nous devons nous tenir prêts pour l’urgence des prochains jours ou des prochaines semaines, mais maintenant la priorité est de creuser dans les décombres » pour retrouver des survivants, a déclaré Matteo Renzi mercredi, en rendant hommage aux équipes de secours. « Nous ne laisserons personne seul, aucune famille, aucune ville, aucun hameau. » Le chef du gouvernement, qui s’est rendu sur les lieux mercredi après-midi, doit présider jeudi en fin d’après-midi un conseil des ministres qui décidera l’état d’urgence pour les régions touchées par ce séisme.

François Hollande a déclaré jeudi que « tous les moyens » pour participer aux secours pouvaient être mis à la disposition de l’Italie « si elle en fait la demande ».

  • Plusieurs répliques dans la matinée

Plus de 470 répliques ont suivi, dont une de magnitude 3,9 dans la province de Pérouse, et une autre ressentie à Rome vers 4 h 30, une heure après la première secousse.

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Le centre de l’Italie avait subi un important tremblement de terre, de magnitude 6,3, dans la région de L’Aquila (Centre) le 6 avril 2009. Il avait fait plus de 300 morts. L’épicentre du séisme de mercredi se trouve à moins d’une centaine de kilomètres.

Un numéro d’urgence a été mis en place : (+ 39) 800 890 800.

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

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